Anglais ou espéranto à long terme ?
<< Refuser d’apprendre l’anglais de nos jours
est, pour moi, un peu comme suggérer de ne pas
apprendre les mathématiques ! >>
A notre époque, cela vaut
la peine d’apprendre l’anglais, si on a le temps et
l’argent nécessaire à cet effet. Mais
il me paraît aberrant de considérer que
notre époque est la totalité de la tranche
de temps qui nous intéresse. Ceux qui préconisent
un effort énorme pour maîtriser l’anglais
sont-ils prêts à investir la même
énergie, d’ici vingt ans, pour tenter de maîtriser
le chinois ? Ce sera peut-être la langue mondiale,
vu la rapidité de la progression de la Chine
et la situation dangereuse où les Etats-Unis
se sont fourrés avec leur endettement public,
leur déficit de la balance commerciale, leur
taux de misère, leur faible production et les
immenses ponctions que fait dans leurs caisses leur
politique irakienne. Sans compter que pour le moment,
ils s’effondreraient si la Chine ne finançaient
pas leur déficit en achetant les bons du Trésor
par lequel ils le financent.
J’ai appris le chinois. J’ai même
été traducteur de chinois. C’est une langue
intéressante, passionnante, donnant accès
à une culture formidable. Mais si vous voulez
conquérir cette langue et être capable
de discuter par écrit avec vos partenaires, vous
devrez faire un investissement en temps et en énergie
dont vous n’avez nulle idée.
Croyez-moi. Votre intérêt,
et celui de vos enfants, est de persuader vos autorités
respectives, dans tous les pays, de recommander aux
citoyens l’étude de l’espéranto. C’est
la langue qui a le meilleur rapport rendement / investissement
(en temps, en argent, en effort). Et elle est très
populaire en Chine (Radio Pékin émet plusieurs
fois par jour en espéranto).
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