Quelques éléments de grammaire
espéranto
Des grammaires détaillées sont disponibles
en librairie ou en libre accès sur Internet, ainsi que d'excellents modules
d'apprentissage ou de perfectionnement.
Nous présenterons seulement l'alphabet
et les bases permettant au néophyte de comprendre les différentes
terminaisons des mots de ce lexique, ou la structure des phrases, volontairement
rares.
L'alphabet : 28 lettres
A B C qui se prononce "tss" (comme la mouche
tsé-tsé) Ĉ ĉ qui se
prononce "tch" (comme Tchad) D E plutôt proche de è F G comme guitare, Gabon Ĝ ĝ qui se prononce "dj"
(comme adjudant, Djibouti) H qui se prononce expiré comme le
Have anglais ou l'allemand Haus
Ĥ ĥ qui se prononce comme la jota espagnol
, le Kha arabe, le X russe
I J qui se prononce comme yaourth
Ĵ ĵ qui se prononce comme journal
K L M N O P R roulé S comme soupe Ŝ ŝ qui se prononce "ch"
(comme accouchement) T U qui se prononce "ou" Ŭ ŭ qui se prononce comme le w de
watt V Z
La prononciation
Chaque mot se prononce comme il est écrit.
Chaque lettre se prononce et correspond à un seul et même son. L'accent tonique se place toujours sur l'avant-dernière
syllabe : amiko = aMIko (prononcer ami, ajouter ko)
Les noms se terminent par -o: amiko
(ami) pluriel en -j amikoj
Adjectifs en -a: amika
(amical, amicale) pluriel en -j amikaj
L' adjectif se place avant le nom bona amiko
(un bon ami)
Verbes à l'infinitif en -i: amiki
(être ami avec)
Adverbe en -e: amike (amicalement)
Un seul article défini : la (invariable).
Pas d'articles indéfinis.
Plusieurs préfixes et suffixes permettent
de créer des mots dérivés de la même racine, quelques
exemples: préfixe "mal-" pour le contraire : malamiko
(ennemi) suffixe "-ec" pour l'état correspondant :
amikeco (amitié) suffixe "-in" pour la féminisation des noms
: amikino (amie), patro(père) - patrino(mère) préfixe "ge-" pour l'ensemble des deux sexes : gepatroj(les
parents)
Les 5 temps :
passé "-is" mi
estis (j'étais, j'ai été, je fus)
présent "-as" mi
estas (je suis)
futur "-os" mi
estos (je serai)
impératif "-u" sidiĝu ! (asseyez-vous
!)
conditionnel "-us" se vi povus veni
(si tu pouvais venir, si vous pouviez venir)
Tournure interrogative : est-ce que = ĉu
Il y a parfois pour un terme dans ce lexique deux
synonymes, l'un étant plus intuitif, dérivé du mot adopté
par plusieurs langues à la même source et espérantisé
en -o (pour un substantif), et un autre construit en utilisant la richesse
combinatoire de l'esperanto.
Exemple : hôpital = hospitalo, malsanulejo ("malsana"-
"mauvaise santé", suffixe "-ul" pour l'individu et suffixe "-ej"
du lieu
concerné)
La première méthode est simple et
a permis l'enrichissement de l'esperanto parallèlement aux autres langues,
mais elle peut être source d'incohérences et d'altération
de sa spécificité. On considère qu'utiliser le plus souvent
possible les capacités combinatoires de la langue, afin de ne pas multiplier
le nombre de racines existantes, permettra de mieux garder la spécificité
de l'esperanto.
Il existe une Académie d'espérantistes
chevronnés, mais c'est souvent l'usage qui tranchera. Néanmoins,
certains dictionnaires indiquent "evi" pour le terme qui d'après eux
est à éviter, ou déconseillé.
Pour le reste de la grammaire (notamment les pronoms, l'accusatif
terminaison en -n, et les participes), voir
les bases du grammaire de l'espéranto et le site
d'Enotero http://perso.orange.fr/enotero/gramrfr.htm
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